2 juillet 2010
Des baisers sur mon front brulant
La fenêtre est ouverte. En grand,
un ventilateur, bruyant, brasse de l’air chaud
Il me rappelle le bourdonnement des von-von quand j’étais petite
j’entends aussi le bruit de la débroussailleuse et le va et vient des camions de chantier
une voiture roule, à l’étage, un volet que l’on baisse
une moto rapide
l’ordinateur rame
l’eau dans la tasse à café a été fraîche, depuis elle s’est réchauffée
je ne la bois pas
une dernière barrette à la batterie du téléphone portable
le voyant rouge du téléphone clignote…
il fait chaud
j’ai l’impression que rien n’arrive
il est 15h22
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