Just to it *
J'ai écris, hier, un court texte sur les mots-valises... Le temps de trois commentaires et d'une fausse manip' , il a disparu...
Je parlais donc des mots-valises, des valises à ouvrir.
Les mots-valises sont nos petits mots, usités ou pas... qui ont de drôles de petits recoins ... Vous ne suivez ?
De tous temps les mots sont esquivés, obviés, mis de coté.
Plus qu'une interdiction formelle, il s'agit plutôt d'une convenance voulue par des gens bien-pensants, ces gens qui pensent-qu'ils pensent au bien des autres.
A la place de ses mots innommables ou encouragés, sorte de non-mots , d'autres mots-autorisés,, légitimés, encourager- assurent une suppléance nullement désintéressée.
Austérité et rigueur font partie des aujourd'hui innommable.. aucun problème cependant avec le mot crise....
L'article ici : Si cela vous interesse.
Que dire du mot football. Jadis un sport collectif il est devenu synonyme d'opprobre et de mascarade.
L'homme porte le maillot. Le maillot bleu. L'homme s'y prend comme un bleu. Cela nous rendre rouge de colère. On en parle ou pas, on regarde ou pas, on supporte ou pas et cela nous fédère. L'opération est blanche mais le montant du chèque reste élevé.
D'aucun lui préfère alors d'autres mots transparents tels que, le collectif , les bleus-blanc-beurre.
Je connais les mots valises de ceux avec qui je travaille… « Je ne veux plus rien à voir avec madame... » dit monsieur quand prononcer le prenom même de celle que l'on n'aime plus est insupportable... Plus rien à voir... c'est à voir justement... alors on décortique !
Autant d'exemple du caractère décisif des appellations, des nominations, des désignations :
les mots ont la capacité de révéler des maux ou encore de les sublimer.
Déchiffrer des mots revient à prendre part ou partie de la conversation ou, au contraire, dans la transformation du monde tel qu'il va.
J'emploie moi aussi, des mots-valises.
Le mot cancer par exemple. Je ne le dis jamais parce que j'en parle comme d'une belle saloperie. Saloperie est un gros mot en plus il n'est pas beau.
"Moi", à tout début de phrase peut paraître irréverencieux pourtant j'aime quand Libellul en décore le début de chacun de ses billets.
Samedi, au vin d'honneur de la délicieuse Cat, j'ai suis restée captive d'une voix jeune et forte.
Champagne ?
Puis, je me suis retournée surprise, me sentant presque dévoilée. Puis que là j'étais incognito.
Silencieusement j'ai répondu «oui, c'est moi !!»
Face àmoi, l'homme portait à bout de bras un plateau sur lequel étaient posées des flutes remplies de champagne.
Champagne est ce mot-valise qui provoque toujours en moi un mystérieux émoi.
Et vous quel est votre mot-valise... Avez vous envie de l'ouvrir.