22 mai 2010
Beaune, Auxerre, Mâcon, Avallon passaient
J'étais installée depuis quelques minutes dejà. Voiture 6 place 62 côté fenêtre.
Un homme grand aux vêtements, à l'allure et à la peau noire s'est assis dans le fauteuil inoccupée toute contre ma gauche.
Je me suis sentie toute petite. Je n'ai pas bougé. Le train s'est ébranlé.
Enveloppée dans le parfum élégant de l'homme j'ai fermé les yeux.
Dans l'oreillette, Alain me chantait une chanson. Un truc qui me colle toujours au coeur et au corps.
Je somnolais, séduite.
Puis cette pensée a traversé en plein au milieu de mon coeur. "Alain sait-il au moins combien je l'aime depuis toutes ces années..."
Le jeu compliqué des aiguillages m'a tiré de ma réflexion...
Indifferent, l'homme assis à côté de moi lisait.
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